Status Quo
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Status Quo
STATUS QUO : Paris, Palais des Sports, 26/3/14
Aller voir Status Quo dans sa formation la plus légendaire qui soit en cette fraîche soirée printanière ressemblait bien plus à une sorte de rendez-vous adolescent avec une ancienne petite amie que l'on n'a pas oubliée et qu'inconsciemment, on avait peut-être envie de retrouver. Eh oui, le Quo, bien avant Thin Lizzy, Led Zeppelin et même Deep Purple avait taquiné mes chastes oreilles pour la première fois lors d'un voyage à Canterbury courant 77 alors que j'en étais encore à Genesis période Wind And Wuthering, l'un de mes hôtes me passa le double live puis Rockin' All Over The World qu'il s'était procuré bien avant les autres. Et là, ce fut la claque....D'ailleurs, je me souviens également d'une boutique présentant ouvert ce mythique double live qui venait de sortir. On apercevait les quatre visages des membres du groupe au beau milieu de photos qui paraissaient avoir été préalablement déchirées. Bref, un visuel magnifique pour un contenu qui l'était tout autant.
Le Quo cartonnait à cette époque puisque les hits s'enchainaient sans relâche mais malheureusement je n'avais pas pris l'initiative de me rendre à un de leurs concerts et puis force est de reconnaître que par la suite sans John Coghlan et Alan Lancaster, le groupe n'avait plus pour moi le même attrait.
La surprise fut donc de taille lorsque j'ai appris fin 2013 que la formation dite "légendaire", c'est du moins ce qui était marqué encore hier soir sur l'affiche qui ornait le Palais des Sports, se reformait, entreprenait dans un premier temps une tournée britannique (d'ailleurs, je récupérai quatre cd's live, parce que oui, je le reconnais, je suis fan de cette période glorieuse du Quo) puis avait décidé dans un deuxième temps de faire un crochet par Paris. L'occasion était trop belle. "Fallait que j'y aille".
Blacky est bien évidemment de la partie puisqu'il ne cesse de me dire non sans émotion dans la Punto "tu sais, Phil, ça fait 39 ans que je les ai vus, en plus au même endroit". Bah en attendant, ça me perturbe un minimum puisqu'un cycliste roulant absolument n'importe comment (je crois qu'il avait grillé le feu de la rue perpendiculaire), manque de percuter l'étincelante robe éméraude de ma chère Punto. Un voyage sans encombres nous mène rue Jacques Baudry située à presque 5 ou 600 mètres du Palais des Sports, rue très passante où nous attendait un François27 goguenard ("alors c'est à c'te heure-là que vous arrivez ?"). J'ai failli lui dire "tout le bien que je pensais de lui" mais la sagesse et la retenue ont eu raison de mon humble personne.
Nous parcourons donc la distance jusqu'au Palais des Sports en tram. Ce petit parcours nous a donnés soif et donc direction une brasserie fort accueillante répondant au doux nom du "Pavé de Versailles" pour nous remettre en forme. Très vite, s'affairent de nombreux fans devant le merchandising richement garni qui présente le programme de la tournée en cours, un cd live 2014 enregistré le 19 mars 2014 à Oberhausen en Allemagne que je me procure et de nombreux tee-shirts que je trouve assez quelconques. Celui que je voulais me procurer à savoir la pochette du Live de 77 que j'évoquais précédemment, n'y est pas. Vraiment dommage.
Blacky et François27
Blacky et moi
Le Palais des Sports est déjà bien rempli lorsque l'ouvreuse fort jolie nous montre nos places à Blacky et à moi, François27 étant placé ailleurs puisqu'il a pris sa place beaucoup plus tard. Nous nous acquittons d'un "merci" accompagné d'un sourire enjôleur lorsque quelques minutes plus tard, les lumières s'éteignent. Un groupe nommé Les Dedcats (la faute d'orthographe est-elle volontaire ?) issu de Biarritz (le guitariste-chanteur le mentionnera au moins trois quatre fois qu'ils viennent de cette superbe région) investit la scène pour nous saoûler grave avec son rock qui ressemble à du sous-Placebo. Vu leurs gueules, on se serait cru revenus dans cette funeste période du début des 80's où pullulaient des groupes de new wave vraiment à chier. Du coup, j'en profite pour aller pisser au bout du troisième ou quatrième morceau.
Quand je reviens, le calvaire est fini. Quinze minutes se passent puis les lumières se ré-éteignent. La célèbre intro de Jackie Lynton résonne dans la salle parisienne et nos quatre compères apparaissent sur un Junior's Wailing bien percutant. L'émotion est là, intacte. Même Coghlan et Lancaster que l'on disait fatigués, assurent avec brio. Et que dire de Backwater enchaîné avec Just Take Me ? Le son est nickel. Lancaster, pour sa part, limite les déplacements quand on connaît son problème et sur le plan vocal, il est bien présent, même mieux que sur la tournée UK 2013, je dirais. Blacky savoure bien évidemment cet instant puisque à peu près 39 ans plus tôt, il me chuchote en radotant une fois plus (lol) qu'ils "traversaient la scène de part en part" jusqu'à même se risquer de se percuter voire même de se prendre les pieds dans les fils.
Rossi fait un peu d'humour en faisant mine de ne pas se souvenir de l'année où fut publié Is There A Better Way extrait de Blue For You. Sans doute un peu d'auto-dérision de sa part à l'intention de ceux qui veulent les faire passer pour des vieux cons alors que leur répertoire traverse le temps sans aucun problème. Et non, ils ne sont pas ni fatigués ni à la peine notamment sur Is There A Better Way où le rythme s'avère être rapide notammment sur la toute dernière partie du morceau. Un régal en ce qui me concerne car je l'adore. In My Chair temporise tout ceci. L'impression d'être au mythique Glasgow Apollo me traversa l'esprit un court instant. Dieu que je l'ai écouté voire même usé ce double live du Quo. L'ambiance est bon enfant voire même enthousiaste pour ceux qui, comme Blacky, étaient présents en ce lieu, il y a de cela fort longtemps.
Leur adolescence est revenue au grand galop. La tempête Blue Eyed Lady/Little Lady s'abat sur le Palais des Sports pour s'apaiser ensuite sur le mid-tempo Most Of The Time durant lequel le public accompagne chaleureusement Francis Rossi. Chair de poule garantie.
Le groupe balance un puissant Rain et c'est là où l'on se rend compte que notre ami Coghlan n'est pas tant à la ramasse qu'on a pu le dire. Ca envoie bien et ce ne sont pas (April) Spring, Summer And Wednesdays, Railroad et Oh Baby qui le démentiront. Je trouve que le groupe fait preuve d'une cohésion remarquable.
Quant à la version de Forty Five Hundred Times, celle-ci est bien évidemment raccourcie par rapport à l'emblématique double live de 77. Ceci dit, quelques "oh oh oh" timides s'élèveront pendant les passages instrumentaux du morceau qui déviera ensuite sur un superbe Gotta Go Home. S'enchainent sans temps mort Big Fat Mama, le hit Down Down et Roadhouse Blues des Doors.
Une courte pause, le groupe revient balancer un Caroline que l'on n'espérait plus puisqu' effectivement, ce titre n'avait pas été interprété, à regret d'ailleurs, sur la tournée UK 2013. Il est vrai que ça manquait quand même, surtout quand on écoute les live de cette tournée. Là, on y a droit et c'est franchement à ce moment-là le délire dans le public. Les quatre compères finissent sur un tonitruant Bye Bye Johnny qui clôt un concert qui a davantage ressemblé à une grande fête de famille tant il fut convivial et joyeux. Du moins, c'est ainsi que je l'ai ressenti compte tenu du fait comme je l'ai précisé au tout début, il revêtait, pour moi, une saveur particulière.
Une saveur particulière parce que nous étions bien conscients que nous ne reverrions pas Status Quo dans ce line-up légendaire (car là, je crois que l'on peut employer ce qualificatif) dans les années à venir. Raison pour laquelle le public a sans doute eu l'impression de vivre un moment UNIQUE. Rien que pour cela, "FALLAIT Y ÊTRE !!!!!!!!!!!!!!!!!"
Junior's Wailing
(Steamhammer cover)
Backwater
Just Take Me
Is There a Better Way
In My Chair
Blue Eyed Lady
Little Lady
Most of the Time
Rain
(April) Spring, Summer and Wednesdays
Railroad
Oh Baby
Forty-Five Hundred Times / Gotta Go Home
Big Fat Mama
Down Down
Roadhouse Blues
(The Doors cover)
Encore:
Caroline
Bye Bye Johnny
(Chuck Berry cover)
Aller voir Status Quo dans sa formation la plus légendaire qui soit en cette fraîche soirée printanière ressemblait bien plus à une sorte de rendez-vous adolescent avec une ancienne petite amie que l'on n'a pas oubliée et qu'inconsciemment, on avait peut-être envie de retrouver. Eh oui, le Quo, bien avant Thin Lizzy, Led Zeppelin et même Deep Purple avait taquiné mes chastes oreilles pour la première fois lors d'un voyage à Canterbury courant 77 alors que j'en étais encore à Genesis période Wind And Wuthering, l'un de mes hôtes me passa le double live puis Rockin' All Over The World qu'il s'était procuré bien avant les autres. Et là, ce fut la claque....D'ailleurs, je me souviens également d'une boutique présentant ouvert ce mythique double live qui venait de sortir. On apercevait les quatre visages des membres du groupe au beau milieu de photos qui paraissaient avoir été préalablement déchirées. Bref, un visuel magnifique pour un contenu qui l'était tout autant.
Le Quo cartonnait à cette époque puisque les hits s'enchainaient sans relâche mais malheureusement je n'avais pas pris l'initiative de me rendre à un de leurs concerts et puis force est de reconnaître que par la suite sans John Coghlan et Alan Lancaster, le groupe n'avait plus pour moi le même attrait.
La surprise fut donc de taille lorsque j'ai appris fin 2013 que la formation dite "légendaire", c'est du moins ce qui était marqué encore hier soir sur l'affiche qui ornait le Palais des Sports, se reformait, entreprenait dans un premier temps une tournée britannique (d'ailleurs, je récupérai quatre cd's live, parce que oui, je le reconnais, je suis fan de cette période glorieuse du Quo) puis avait décidé dans un deuxième temps de faire un crochet par Paris. L'occasion était trop belle. "Fallait que j'y aille".
Blacky est bien évidemment de la partie puisqu'il ne cesse de me dire non sans émotion dans la Punto "tu sais, Phil, ça fait 39 ans que je les ai vus, en plus au même endroit". Bah en attendant, ça me perturbe un minimum puisqu'un cycliste roulant absolument n'importe comment (je crois qu'il avait grillé le feu de la rue perpendiculaire), manque de percuter l'étincelante robe éméraude de ma chère Punto. Un voyage sans encombres nous mène rue Jacques Baudry située à presque 5 ou 600 mètres du Palais des Sports, rue très passante où nous attendait un François27 goguenard ("alors c'est à c'te heure-là que vous arrivez ?"). J'ai failli lui dire "tout le bien que je pensais de lui" mais la sagesse et la retenue ont eu raison de mon humble personne.
Nous parcourons donc la distance jusqu'au Palais des Sports en tram. Ce petit parcours nous a donnés soif et donc direction une brasserie fort accueillante répondant au doux nom du "Pavé de Versailles" pour nous remettre en forme. Très vite, s'affairent de nombreux fans devant le merchandising richement garni qui présente le programme de la tournée en cours, un cd live 2014 enregistré le 19 mars 2014 à Oberhausen en Allemagne que je me procure et de nombreux tee-shirts que je trouve assez quelconques. Celui que je voulais me procurer à savoir la pochette du Live de 77 que j'évoquais précédemment, n'y est pas. Vraiment dommage.
Blacky et François27
Blacky et moi
Le Palais des Sports est déjà bien rempli lorsque l'ouvreuse fort jolie nous montre nos places à Blacky et à moi, François27 étant placé ailleurs puisqu'il a pris sa place beaucoup plus tard. Nous nous acquittons d'un "merci" accompagné d'un sourire enjôleur lorsque quelques minutes plus tard, les lumières s'éteignent. Un groupe nommé Les Dedcats (la faute d'orthographe est-elle volontaire ?) issu de Biarritz (le guitariste-chanteur le mentionnera au moins trois quatre fois qu'ils viennent de cette superbe région) investit la scène pour nous saoûler grave avec son rock qui ressemble à du sous-Placebo. Vu leurs gueules, on se serait cru revenus dans cette funeste période du début des 80's où pullulaient des groupes de new wave vraiment à chier. Du coup, j'en profite pour aller pisser au bout du troisième ou quatrième morceau.
Quand je reviens, le calvaire est fini. Quinze minutes se passent puis les lumières se ré-éteignent. La célèbre intro de Jackie Lynton résonne dans la salle parisienne et nos quatre compères apparaissent sur un Junior's Wailing bien percutant. L'émotion est là, intacte. Même Coghlan et Lancaster que l'on disait fatigués, assurent avec brio. Et que dire de Backwater enchaîné avec Just Take Me ? Le son est nickel. Lancaster, pour sa part, limite les déplacements quand on connaît son problème et sur le plan vocal, il est bien présent, même mieux que sur la tournée UK 2013, je dirais. Blacky savoure bien évidemment cet instant puisque à peu près 39 ans plus tôt, il me chuchote en radotant une fois plus (lol) qu'ils "traversaient la scène de part en part" jusqu'à même se risquer de se percuter voire même de se prendre les pieds dans les fils.
Rossi fait un peu d'humour en faisant mine de ne pas se souvenir de l'année où fut publié Is There A Better Way extrait de Blue For You. Sans doute un peu d'auto-dérision de sa part à l'intention de ceux qui veulent les faire passer pour des vieux cons alors que leur répertoire traverse le temps sans aucun problème. Et non, ils ne sont pas ni fatigués ni à la peine notamment sur Is There A Better Way où le rythme s'avère être rapide notammment sur la toute dernière partie du morceau. Un régal en ce qui me concerne car je l'adore. In My Chair temporise tout ceci. L'impression d'être au mythique Glasgow Apollo me traversa l'esprit un court instant. Dieu que je l'ai écouté voire même usé ce double live du Quo. L'ambiance est bon enfant voire même enthousiaste pour ceux qui, comme Blacky, étaient présents en ce lieu, il y a de cela fort longtemps.
Leur adolescence est revenue au grand galop. La tempête Blue Eyed Lady/Little Lady s'abat sur le Palais des Sports pour s'apaiser ensuite sur le mid-tempo Most Of The Time durant lequel le public accompagne chaleureusement Francis Rossi. Chair de poule garantie.
Le groupe balance un puissant Rain et c'est là où l'on se rend compte que notre ami Coghlan n'est pas tant à la ramasse qu'on a pu le dire. Ca envoie bien et ce ne sont pas (April) Spring, Summer And Wednesdays, Railroad et Oh Baby qui le démentiront. Je trouve que le groupe fait preuve d'une cohésion remarquable.
Quant à la version de Forty Five Hundred Times, celle-ci est bien évidemment raccourcie par rapport à l'emblématique double live de 77. Ceci dit, quelques "oh oh oh" timides s'élèveront pendant les passages instrumentaux du morceau qui déviera ensuite sur un superbe Gotta Go Home. S'enchainent sans temps mort Big Fat Mama, le hit Down Down et Roadhouse Blues des Doors.
Une courte pause, le groupe revient balancer un Caroline que l'on n'espérait plus puisqu' effectivement, ce titre n'avait pas été interprété, à regret d'ailleurs, sur la tournée UK 2013. Il est vrai que ça manquait quand même, surtout quand on écoute les live de cette tournée. Là, on y a droit et c'est franchement à ce moment-là le délire dans le public. Les quatre compères finissent sur un tonitruant Bye Bye Johnny qui clôt un concert qui a davantage ressemblé à une grande fête de famille tant il fut convivial et joyeux. Du moins, c'est ainsi que je l'ai ressenti compte tenu du fait comme je l'ai précisé au tout début, il revêtait, pour moi, une saveur particulière.
Une saveur particulière parce que nous étions bien conscients que nous ne reverrions pas Status Quo dans ce line-up légendaire (car là, je crois que l'on peut employer ce qualificatif) dans les années à venir. Raison pour laquelle le public a sans doute eu l'impression de vivre un moment UNIQUE. Rien que pour cela, "FALLAIT Y ÊTRE !!!!!!!!!!!!!!!!!"
Junior's Wailing
(Steamhammer cover)
Backwater
Just Take Me
Is There a Better Way
In My Chair
Blue Eyed Lady
Little Lady
Most of the Time
Rain
(April) Spring, Summer and Wednesdays
Railroad
Oh Baby
Forty-Five Hundred Times / Gotta Go Home
Big Fat Mama
Down Down
Roadhouse Blues
(The Doors cover)
Encore:
Caroline
Bye Bye Johnny
(Chuck Berry cover)
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