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Reviews de concerts

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Message  Phil Ven 28 Oct - 7:46

Allez, je commence par un récent.

ALICE COOPER : Montereau, Festival Confluences, 10/6/11

Le Festival Confluences de Montereau depuis quinze ans qu'il existe, commence à se faire un petit nom en accueillant, depuis un certain nombre d'années, des pointures internationales. En effet, successivement, on eut droit à Johnny Winter, ZZ TOP, Status Quo, Thin Lizzy et Joe Satriani. Cette année, il s'agissait d'Alice Cooper qui relevait le défi, placé entre Grégoire et Zazie !!!
Célébrant le retour de MONSIEUR Steve Hunter à la guitare, Alice a fait peau neuve en recrutant Tommy Henriksen à la guitare en lieu et place de Keri Kelli et Glen Sobel derrière les fûts à la place de Jimmy DeGrasso. A la basse et à la troisième guitare, Chuck Garric et Damon Johnson poursuivent l'aventure avec Alice.
Arrivés (Ponpon et moi) à bon port pendant le set de Kob que nous n'avons malheureusement pas pu voir, nous nous retrouvons confrontés aux sempiternels soucis d'organisation d'un festival en France. En effet, sur le site, nous apercevons 5 files d'attente pour les festivaliers déjà munis de billets avec aucune indication pour ceux qui n'en ont pas. Nous nous disons qu'en faisant la queue, il y aura bien une caisse réservée pour ces derniers. Patientant donc pendant une vingtaine de minutes, j'entends soudainement scander mon nom ("Phiiiiiiiiiil"). C'est l'ami Jfpkiss45 du forum Boomerang qui m'a reconnu grâce mon tee-shirt estampillé "Thin Lizzy". De toute façon, je n'en ai pas 36000 et j'ai toujours trouvé leur prix exorbitant. Bref, ce n'est qu'un point de vue. Jfpkiss45 me fait signe de nous retrouver juste après.

Enfin nous parvenons à la caisse où l'employée qui, affichant une mine désolée pour nous, nous annonce que les billlets sont en vente derrière nous dans un petit recoin (l'écriteau indiquant les caisses était à peine visible) qu'il faut y faire la queue puis repasser dans l'une des 5 files en attendant une nouvelle fois patiemment. Malgré son sang froid légendaire, je sens Ponpon bouillir. Munis des précieux sésames ma foi, fort jolis pour une fois (cela change des austères billets de la FNUCK, nous parvenons au contrôle des billets où une femme d'un certain âge nous confisque le billet du jour contre un bracelet jaune fluo du plus mauvais goût. La suppliant de nous le restituer en prétextant que nous collectionnons les billets des concerts auxquels nous avons assistés, celle-ci, telle une pervenche qui a décidé contre vents et marées de vous mettre une contredanse, ne veut rien entendre justifiant son acte de la façon suivante : "C'est pour le nombre d'entrées !!!"
Neutral A quoi bon éditer de superbes billets sans doute très coûteux pour ensuite s'en débarrasser ? Ponpon est furieux. On repassera plus tard pour essayer de s'en procurer un dans le réceptacle prévu à cet effet. Mais sans succès. On a malgré tout conservé le billet du lendemain (même si nous n'irons pas) puisque le tarif de 12 € prévalait sur deux jours.

Après ces petites mésaventures, nous gagnons le site où s'est déjà massée une foule importante. Et pour le coup, j'ai perdu Jfpkiss45 qui a dû m'attendre. Finalement après nous être faufilés parmi les spectateurs, ce dernier me retrouve pour me faire part des dernières news de Boomerang. Au final un gars vraiment sympa que j'espère retrouver lors de prochains concerts. Nous décidons d'immortaliser la rencontre en prenant deux photos.

Reviews de concerts Dscn2010

Nous nous rapprochons de la scène car j'ai l'intention , comme à mon habitude, de mitrailler avec l'appareil photo que m'a prêté généreusement ma fille Maureen. Pendant ce temps-là, Ponpon aperçoit un pote , Claude (au centre sur les deux photos), qu'il connaît depuis 35 ans avec qui nous tapons aussi la discute.

Reviews de concerts Dscn2011

Reviews de concerts Dscn2012

La Vincent Price (acteur que j'ai toujours vénéré) intro retentit et le grand Alice apparaît sur une plateforme duquel il interprète Black Widow. Pas de temps mort (de toute façon , Alice ne s'adresse jamais au public) puisqu'il enchaine directement sur Brutal Planet , I'm Eighteen, Under My Wheels , Billion Dollar Babies qui , vous vous en doutez bien récoltent tous les suffrages, titres délivrés dans des versions brillantes notamment le Steve Hunter qui n'a plus l'allure proprette qu'il afficha sur le double live Night Of The Guitar, projet réunissant entre autres Alvin Lee, Randy California, Andy Powell et Steve Howe. Là, il s'est visiblement empâté mais ça ne l'empêche d'être toujours présent au bon moment. Le nouveau guitariste, Tommy Henriksen (qui a , entre autres travaillé avec Meat Loaf) ma foi très jeune, que nous rencontrerons à l'issue du show, n'est pas en reste.Suivent No More Mr Nice Guy (je retrouve à ce moment-là, mon pote du BSF, Lolo_blasphème qui est visiblement ravi de la prestation d'Alice puisque retentit Hey Stoopid repris par les fans.

A signaler que l'ambiance du festival de Montereau est "pépère" puisque l'on y retrouve des gens de tous horizons. Ne vous attendez pas aux grandes messes heavy métal genre le Hellfest. Mais bon, c'est tout à l'honneur des organisateurs de ce festival d'inviter des artistes aussi diversifiés.

Le grand cirque "cooperien"prend toute sa dimension, Alice s'amusant tantôt avec ses épées en tout genre tantôt avec ses cannes , presque menaçant à l'égard du public . Is It My Body, Halo Of Flies et un nouveau titre d'excellente facture I'll Bite You Off , Muscle Of Love défilent à train d'enfer. Je vous l'ai dit : Alice n'en a rien à foutre de dire" bonjour". Il est là pour faire le show. Accompagné d'un Steve Hunter dont le look un peu Village People pourra en surprendre plus d'un et dont les soli font toujours mouche, Alice va chercher sa poupée qu'il malmène ostensiblement sur Only Women Bleed en la pressant contre lui. La poupée finit sa trajectoire au pied du kit de batterie.
Cold Ethyl interprété façon Theatre Of Hate-Live At Hammersmith est expédié , suivi immédiatement de Feed My Frankenstein avec tout le cirque habituel de l'immense créature qui, tel un Eddie, s'amuse à terroriser les musiciens. La créature en perdra même une machoire.Bref du grand show , pas du minimaliste que l'on aurait pu craindre dans le cadre d'un festival comme celui-ci. Alice se veut être respectueux des fans qui viennent le voir.

C'est au tour de Clones (We're All) enchainé à Poison (excellente version) puis à un titre plus récent à savoir Wicked Young Man suivant une orientation d'Alice qualifiée d'indus à l'époque de la sortie de Brutal Planet, album dont ce titre est extrait. Bref sympa et énergique qui figure d'ailleurs sur le Theatre Of Death-Live At Hammersmith mais ce n'est cependant pas ce que je préfère d'Alice.
Juste après un extrait de Killer, les accords du titre I Love The Dead et cela rîme tout naturellement avec l'apparition de la célèbre guillotine où notre ami met en scène sa propre exécution, le bourreau montrant fièrement au public la tête ensanglantée d'Alice qui réapparaît presqu'aussitôt après sur School's Out dans une version étirée qui contient d'ailleurs une cover d'Another Brick In The Wall Part 2 du Floyd.
Après un bref temps de pause, le Coop' revient dans son habit de lumière pour un Elected décapant accompagné de confettis et de rubans en tout genre (ce sera d'ailleurs mon seul trophée).

Reviews de concerts Dscn2013

Reviews de concerts Dscn2110

Vincent Price intro
The Black Widow
Brutal Planet
I'm Eighteen
Under My Wheels
Billion Dollar Babies
No More Mr. Nice Guy
Hey Stoopid
Is It My Body
Halo Of Flies
I'll Bite Your Face Off
Muscle Of Love
Only Women Bleed
Cold Ethyl
Feed My Frankenstein
Clones (We're All)
Poison
Wicked Young Man
Killer
(excerpt)
I Love The Dead
(excerpt)
School's Out
(Snippet of "Another Brick In The Wall)
Encore:
Elected

Le concert terminé, Ponpon et moi nous dirigeons sur le côté de la scène. En effet se trouve l'espace VIP où nous espérons peut-être apercevoir les membres du groupe. C'est d'ailleurs à cet endroit précis où nous avions rencontré John Sykes et Marco Mendoza lors du passage de Thin Lizzy pour l'édition 2007 de cet honorable festival. Du coup, je me dis que l'on verra aussi Mitch (qui m'avait certifié qu'il assisterait à ce concert). Point de Mitch, point de membres du groupe. Nous nous rabattons donc sur l'entrée des artistes. Pour y accéder, il faut sortir du site et prendre une petite rue perpendiculaire. Au bout d'une vingtaine de minutes, se présente Damon Johnson , le guitariste que je trouve, pour ma part agacé, se disant qu'il va falloir qu'il signe des putains d'autographes et et qu'il se fasse prendre en photo. Après quelques minutes, l'homme obtempère et se soumet aux photos de rigueur.
Il se révèle même très dispo puisqu'il répond à deux petites questions mais bon, il est visiblement fatigué et on ne va pas l'emmerder plus que cela. Juste le prendre une tof et le tour est joué.

Reviews de concerts Dscn2310

On se dit que l'on va tout de même voir Alice. Par conséquent, prenant notre mal en patience, nous continuons d'attendre lorsque surgit Tommy Henriksen, beaucoup plus loquace. Très motivé d'assurer le No More Mr Nice Guy Tour avec Alice, il nous fait part de son enthousiasme très communicatif de participer à l'enregistrement Welcome 2 My Nightmare en avançant que l'ambiance y est très conviviale. A la question, "Alice est un peu un père pour toi, n'est-ce pas ?" "Surely, he issssssssss !!!!!!!!!!!!" avec son accent new yorkais pas piqué des hannetons.


Reviews de concerts Dscn2311

Il monte dans le car. En ce qui nous concerne, nous faisons quelques mètres pour essayer de guetter Alice et ce, pendant un quart d'heure sous une fraicheur persistante.
Soudain, on entend une clameur "Aliiiiice !!!!!!" Il semble là. Nous accourrons. Trop tard. Selon ceux qui se trouvaient à proximité, il est monté , entouré de ses gardes du corps, dans le bus sans même leur adresser un seul regard. Déçu le Phil de n'avoir pas pu être là au bon moment pour juste prendre une p'tite tof. Bon tant pis.

Nous regagnons le site car Ponpon a envie de voir ce que donne le concert de Zazie et moi, j'ai envie de frites. Nous nous arrêtons 5 mn (pas une de plus) devant le concert qui est vraiment daubesque à souhait. Les frites m'attendent, je le sens. De petites guérites qui vendent quasiment toutes la même chose, à savoir frites, sandwiches et boissons, donnent un cachet kermesse à cette manifestation.

C'est là que je reconnais Dany Terbèche, fondateur d'Enfer Magazine, en compagnie de ses poulains, Black Rain. Je le salue et fais de même avec les membres du groupe que je trouve très posés malgré leur look glam. Du coup, mes frites passent à l'as car Dany nous parle de l'actualité de Black Rain mais aussi des débuts du groupe qui, a manifestement, connu moults déboires avant de publier leur premier album.
Il nous relate aussi le parcours d'Enfer Mag qui, à Ponpon et à moi, nous rappelle bien des souvenirs émus. Tous les mois, je l'attendais avec impatience, la parution d'Enfer Mag. Après une bonne heure de discussion autour d'un Coca (que nous avait offert Dany, résigné de ne pouvoir nous offrir une p'tite mousse après que le tôlier lui ait dit : "Il est trop tard pour servir des bières. J'ai des consignes , moiiiiiii !!!") et après quelques photos de rigueur, nous prenons congé et nous nous promettons de nous revoir très vite.
Le temps de ramener Ponpon à Porte d'Italie depuis Montereau soit une bonne heure de trajet ponctuée par ses quelques ronflements car visiblement, il semblait, lui aussi avoir passé une excellente soirée, je regagnai mes pénates aux alentours de 2h00.



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Message  Phil Dim 13 Nov - 12:45

WITHIN TEMPTATION, Paris Zénith, 6/11/11

Oui, je sais, je suis en retard pour évoquer ce magnifique concert de Within Temptation au Zénith en compagnie de mes deux filles mais bon, mieux vaut tard que jamais.
Dans le cadre de la promotion de son tout récent album The Unforgiving, le groupe faisait halte au Zénith de Paris, emmenant dans ses valises l'ex-chanteuse de The Gathering, Anneke Van Giersbergen. Cette dernière vient de publier un Live In Europe de fort belle facture.
Celle-ci monta sur scène, accompagnée de son groupe, Agua de Annique et délivra son répertoire à la fois composé de titres à la fois énergiques, syncopés et atmosphériques. La belle est très en voix et le groupe qui l'accompagne, fait preuve d'une cohésion sans faille. Toutefois, le jeu de scène d'Anneke se veut être très limité.
Après 45 minutes d'une prestation haute en couleur, le groupe prend congé et promet de revenir hanter nos contrées très prochainement.
Un backdrop magnifique orne la scène du Zénith laissant présager que le concert qui s'annonce, sera en termes de mise en scène de haute volée. Avant d'assister à ce concert, j'étais quelque peu sceptique puisque les ayant vus "coincés" entre Gojira et Metallica à Arras en 2008, ma réaction avait été celle de la déception, trouvant notamment Sharon den Adel, la vocaliste bien trop empruntée dans son jeu de scène.
Là, il n'en est rien. Après une intro quoiqu'un peu longue, le groupe apparaît sur scène. Attaquant sur Shot In The Dark (rien à voir avec le titre d'Ozzy Osbourne), elle occupe cette fois-ci très bien la scène. Arrive ensuite In The Middle Of The Night du dernier opus, promotion oblige, interprété avec énergie. Les lights s'avèrent être de toute beauté. Rien à voir évidemment avec la prestation minimaliste d'Arras.
Faster, le single très "poppy" qui globalement donne le ton de ce nouvel album The Unforgiving, se fait entendre dans une excellente version quoique que par moments, le son me paraît fort voire même très fort. Respectant scrupuleusement pour le moment l'ordre de ce nouvel album, le combo enchaine avec Fire And Ice pour mieux déboucher ensuite sur le premier classique du groupe à savoir Ice Queen. L'occasion est donnée à Sharon de faire participer le public qui, chauffé à blanc, réagit spontanément.
L'album précédent The Heart Of Everything est également à l'honneur puisque sont interprétés successivement The Howling et Our Solemn Hour avec les clips qui défilent derrière le groupe. Clips qui renforcent de fait la dimension de grandeur inhérente à ce concert. Deuxième hit du groupe ; Stand My Ground, titre que pour ma part, j'adore et qui m'a fait aimer le groupe sur l'album The Silent Force.
Retour à The Unforgiving, puisque le groupe nous gratifie d'une excellente version de Sinead.
Je suis, cependant, déçu par la version de What Have You Done (sans doute le son) initialement interprété en compagnie de Keith Caputo (Life Of Agony) et ce, malgré le superbe clip qui nous renvoie à l'atmosphère inquiétante et palpable de ce titre. Déception qui sera de courte durée puisque le groupe rembraye sur Iron et Lost de The Unforgiving, titres qui seront entrecoupés d'Angels et son clip évoquant le parcours d'un tueur en série qui n'est autre qu'un prêtre. Hand Of Sorrow extrait de The Heart Of Everything et Mother Earth de l'album du même nom concluent ce concert de fort belle manière.
Le groupe revient après cinq petites minutes de pause, pour asséner une version captivante de Stairway To The Skies.
Bref, un concert très pro qui m'a fait largement oublier celui d'Arras et qui, à priori, a ravi mes filles leur donnant l'envie de fait d'assister à d'autres concerts. Eh oui, la passion se transmet comme ça.
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Message  Phil Lun 30 Jan - 10:44

THE ANSWER : Paris, La Maroquinerie, 28/1/12

A la base, je n'avais pas prévu d'assister au concert de The Answer à la Maroquinerie quand Steph du BSF me fait parvenir hier soir un message m'invitant à leur prestation. Ni une ni deux, j'embarque dans la fidèle Punto qui me mène en une petite heure à quelques encablures de la salle.
Attendant le grand Steph qui, après tout ce temps, a perdu sa généreuse crinière grisonnante, j'observe les badauds qui, frigorifiés, rentrent un à un dans la petite salle parisienne. D'ailleurs à ce propos, ce qui est surprenant, c'est que l'on a toujours l'impression après toutes ces années d'en connaître un certain nombre sans toutefois leur avoir jamais parlés.
Steph arrive lui aussi, transi malgré son épais blouson de cuir. Moi, ça va, je suis robuste. Après avoir rechargé les batteries grâce à une p'tite bière, nous descendons dans la salle alors que The Answer investit déjà la scène sous les vivas de l'assistance. Pour ma part, je les avais vus en 1ère partie d'AC/DC en 2009 au Stade de France. Force est d'avouer que compte tenu des conditions (mal placé donc difficile de les apercevoir correctement et son brouillon), je n'avais guère apprécié leur prestation même si je me souviens bien, les critiques avaient été dithyrambiques à leur égard.
Le premier morceau New Day Rising pétarade, le chanteur Cormac Neeson sautille quasi en permanence autour de son micro tandis que le batteur James Heatley martyrise ses futs. Celui-ci tout au long du concert sera véritablement très impressionnant son jeu se voulant être très puissant et très varié à la fois. Pas de temps mort, Come Follow Me est expédié en deux temps trois mouvements. Le guitariste, un p'tit jeune répondant au nom de Paul Mahon et ressemblant "de loin" à un Jeff Beck dans ses vertes années, nous gratifie de soli parfaitement ajustés. Ajoutez à cela une pincée de bonne humeur et il est clair que le tour est joué dès le 3ème morceau Under The Sky au terme duquel, le volubile chanteur manifeste sa véritable satisfaction d'être à Paris. On enchaine ensuite sur Vida (I Want You) puis sur une cover très réussie de Rose Tattoo, à savoir Rock'n' Roll Outlaw. S'ensuivent Trouble et Nowhere Freeway, ce dernier titre étant une superbe ballade extraite du dernier album Revival que je pense me procurer incessamment sous peu. Le groupe entame Tornado et puis Too Far Gone, un des titres-phare de leur second opus, Everyday Demons. Putain là, ça n'envoie pas que du p'tit bois. Les spécialistes du groupe (ce que je ne suis pas) auront peut-être reconnu Why'd You Change Your Mind où notre ami Cormac incitera le public à l'accompagner. One More Revival conclut cette première partie de set de fort belle manière puisque Neeson descend dans la fosse, incite le public à chanter en s'y asseyant !!!!!!!!!!!! Bref une ambiance bon enfant.
Après une pause très brève, le groupe revient pour interpréter deux titres d'excellente facture à savoir Evil Man et Waste Your Tears. Seul regret : on aurait peut-être voulu que le concert dure un peu plus longtemps (85 minutes, c'est tout de même court.D'un autre côté, mieux vaut un concert plus court mais très intense qu'un concert long et chiant...

Encore mille mercis à Steph et à Olivier !!!!!!!!!
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Message  Phil Mer 22 Fév - 17:18

BETH HART : Paris, Virgin Megastore des Champs Elysées, 20/2/12 (Showcase)

J'adore cette femme. Elle est belle déjà et d'une et de deux, elle chante magnifiquement bien. L'album Don't Explain enregistré en compagnie de Joe Bonamassa qui se vend très bien selon Olivier Garnier, l'en atteste. Pour soutenir cet album, quoi de plus logique de venir nous rendre une petite visite afin de donner une prestation dépouillée (acoustique donc) qui reprendrait à la fois des titres-phare de sa carrière solo et des morceaux de Don't Explain. A noter que la belle avait assuré la première partie des Scorpions à Bercy en 1996.

C'est sous une pluie d'applaudissements que la jeune femme fait son entrée sur la scène minimaliste, accompagnée à la guitare de Jon Nichols. Sa voix ensorcelle peu à peu le public venu la voir mais aussi les badauds qui effectuent leurs achats. Ces derniers s'arrêtent un moment, ébahis devant la puissance vocale de la dame. A l'heure où l'on ne cesse de vanter le talent vocal d'Adèle (ce que je ne conteste pas outre mesure), force est d'avouer qu'avec Beth Hart, on ne joue pas dans la même cour. Ce sont tour à tour Delicious Surprise, Chocolate Jesus, Something 's Got A Hold On Me, Well Well , I'll Take Care Of You et Monkey Back d'être interprétés de fort belle façon.

Après une bonne demi heure, Beth Hart et Jon Nichols se retirent puis reviennent presque immédiatement pour une séance de dédicace fort appréciée. En effet, elle se révèle être une personne d'une gentillesse rare écoutant patiemment ses fans, plaisantant longuement même avec certains. Lorsqu'arrive mon tour, je ne puis que la féliciter pour sa prestation réalisée dans un cadre un peu frais (pour ceux qui connaissent le Virgin des Champs, l'ouverture fait quasiment face à la scène) et me suis permis de lui faire une bise. Je n'allais pas rater l'occasion : une si belle femme. cheers Nous pressant quelque peu, l'organisateur nous demande donc de ne pas nous éterniser. Juste le temps de lui dire "I will be there in June" ("je serai là en juin"), je regagne le devant de la scène où se trouvent Ronan et Olivier pour discuter des projets de l'artiste qui est sur le point d'entamer une mini-tournée anglaise. "Une artiste qui va atteindre des sommets" selon ce dernier et je veux bien le croire car elle possède un timbre de voix exceptionnel qui vous transporte. Vivement le 20 juin !!!

https://www.youtube.com/results?search_query=beth+hart+virgin+&oq=beth+hart+virgin+&aq=f&aqi&aql&gs_sm=3&gs_upl=2813l12155l0l12737l17l16l0l9l9l0l343l1340l2.3.0.2l7l0
beth hart virgin - YouTube
www.youtube.com
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Message  Phil Dim 24 Fév - 15:52

MAGNUM : Vauréal, Forum, le 17/11/12

Bientôt 5 ans que je n'avais pas vu Magnum. En effet, le groupe était passé au Trabendo en 2007 pour promouvoir l'album Princess Alice And The Broken Arrow. Là, il s'agit d'un nouvel album intitulé On The Seventh Day que François, le pote qui m'emmène au Forum, dit que c'est certainement l'une de leurs meilleures réalisations depuis un bon bout de temps.
La première partie est assurée par un groupe anglais de métal symphonique répondant au nom de Neonfly. Les cinq compères ont sorti en 2011 leur premier opus intitulé Outshine The Sun. Le chanteur Willy Norton fait preuve d'une étonnante présence scénique incitant régulièrement le public à participer. A noter que dans la voiture, François m'avait fait écouter quelques passages de leur album notamment des titres comme A Gift To Remember et The Messenger. Et je fus rapidement convaincu et ce, grâce à la voix magnifique du chanteur qui, sur scène, met le feu. Le reste du groupe aussi même si celui-ci ne bénéficie pas d'un son exceptionnel. J'aperçois Laurent (Unmasked) du KFF que je salue et qui est tout de même venu de la Nièvre pour assister à ce concert, sa femme étant particulièrement fan de Magnum. Nous nous verrons plus longuement après le set de Neonfly.

Composé de Paul Miller à la basse, Patrick Harrington à la guitare, Frederick à la guitare, Boris Le Gal aux drums et de Willy Norton au chant, Neonfly, outre le répertoire particulièrement efficace constitué par des titres comme Ship With No Sails, Broken Wings, Morning Star, The Messenger et A Gift To Remember, se fend d'un superbe Separate Ways de Journey. Ca joue bien même très bien à tel point que même Patrick, membre de la Vieille Garde, lui aussi, s'empressera d'acheter l'album pour 10 petits euros à l'issue de leur set. Ce que je ferai, pour ma part, au terme du concert de Magnum. Neonfly : un nom à retenir.

Je présente François, fan de Kiss devant l'Eternel à Laurent et à sa femme également fans de Kiss. Les discussions vont bon train lorsque les lumières s'éteignent de nouveau. Magnum arrive au compte goutte sur la minuscule scène du Forum. Al Barrow le bassiste, Harry James (ex-Thunder) le batteur, Mark Stanway (ex-Grand Slam) l'organiste, Tony Clarkin le guitariste et enfin Bob Catley le chanteur.
Ca démarre sur les chapeaux de roue avec All The Dreamers extrait du dernier album On The Seventh Day. Ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est la gestuelle particulière de Bob Catley mimant sans cesse les paroles qu'il interprète. Enchainons directement avec When We Were Younger de Princess And The Broken Arrow. Catley, très en voix, exhorte sans cesse le public à le suivre dans ses "ho ho'" pas toujours bien repris par certains spectateurs. On s'en fout, l'ambiance est bon enfant mais une nouvelle fois, dès le troisième morceau, la chaleur s'invite et je vois déjà certains de mes voisins en pâtir. Il y a vraiment un problème d'aération dans cette salle. On va faire avec. Nouvel album oblige et c'est Blood Red Laughter qui se bénéficie d'une solide interprétation, Tony Clarkin nous gratifiant d'un solo lumineux. Toujours bien aimé ce guitariste. The Visitation n'est pas en reste puisque Wild Angels nous est présenté dans une version qui, note pour note, demeure un copier coller de la version studio. François, fidèle habitué du Center Parcs de Verneuil sur Avre, découvre enfin, ce que peut-être un véritable concert. Il nage et plonge dans le bonheur le plus complet. lol!
Un album plus ancien est également représenté à travers son morceau-titre Brand New Morning datant de 2004. Harry James, un genre de Jason Bonham en plus ramassé, dirons-nous, martyrise son kit de batterie (il martèle quoi.....). Arrive enfin un grand classique du groupe à savoir How Far Jerusalem délivré dans une version absolument renversante de presque 10 minutes, Clarkin se laissant aller à une impro guitaristique des plus brillantes. Grand moment !!!!!!!!!! Le public, fin connaisseur, ne s'y trompe pas puisqu'il lui accorde une ovation enthousiaste.
Le morceau suivant The Flood que présente Bob Catley, est extrait d'un album peu connu du groupe, à savoir Sleepwalking paru en 1992. Album que pour ma part, je ne possède pas mais qui aurait le mérite de susciter mon intérêt.
On poursuit sur les Morts Dansant ("Dansant" ayant étonnament toujours été orthographié de la sorte), un autre standard du groupe extrait d'un album qui s'avère être une pierre angulaire dans la carrière de Magnum, à savoir On A Storytellers Night. J'éprouve toujours autant de plaisir à réécouter cet album après toutes ces années.
Un autre grand moment survient avec la ballade The Spirit extraite de Chase The Dragon (1982) qui est particulièrement transcendée sur le double live de 1991 intitulé également The Spirit où nous avons un public sans doute celui de l'Hammersmith Odeon qui reprend comme un seul homme le refrain de ce titre mémorable. Là, ce n'est pas le cas mais la version sans égaler celle de ce superbe double live, se tient bien néanmoins. Retour sur On The Seventh Day pour une version décapante de Dance Of The Black Tattoo suivi de très près par All My Bridges extrait d'Into The Valley Of The Moonking (2009), album un peu passé inaperçu à sa sortie mais qui, ceci dit, contient de très bons morceaux. On revient donc sur On A Storytellers Night avec All England's Eyes enchainé à Vigilante extrait de l'album du même nom. Mark Stanway, de temps à autre, obtient des sons très purpleiens. Kingdom Of Madness, morceau-titre du tout premier album du groupe, annonce comme chacun sait le rappel. Eh oui, cela fait des années que ce morceau clôt la première partie du show de Magnum. La version s'étire tout en n'étant jamais ennuyeuse.
A peine le groupe est-il sorti de scène que le public scande les "Magnum, Magnum" de rigueur. Les cinq compères reviennent sous les vivas pour interpréter un See How They Fall très hard du nouvel opus, un Rockin' Chair qui n'avait pas été joué depuis très longtemps extrait d'un album Goodnight In LA boudé en son temps par le public et un Days Of No Trust de Wings Of Heaven (1988), album que j'ai, pour ma part, beaucoup écouté. Que de regrets de ne pas avoir entendu Wild Swan ou même Don't Wake The Lion extraits tous deux de ce même album, album qui, il faut l'avouer, permit au groupe de franchir un cap en termes de notoriété. Le concert s'achève dans un tonnerre d'applaudissements à l'attention du groupe visiblement bien fatigué. En effet, comme je le disais au début de cette review, c'est une température presque estivale qui règne à l'intérieur du Forum.

Je retrouve Laurent et sa femme, me dirige vers le merchandising pour me procurer l'album de Neonfly, et refais le concert avec les potes s'étant déplacés pour l'occasion. Nous patientons ensuite à l'extérieur pour tenter bon gré mal gré de voir les membres du groupe. Au bout de 20 minutes, notre attente sera récompensée, nous verrons Harry James et Mark Stanway à qui je montrerai un cd live de Grand Slam, ce qui suscitera chez lui une once d'émotion lorsqu'il apercevra Phil Lynott sur la jaquette. Ensuite, nous aurons droit au fantasque bassiste Al Barrow puis Tony Clarkin et Bob Catley avec qui je serai pris en photo. Tout ce petit monde se prêtera aux séances d'autographe avec la plus grande des courtoisies, sachant que le lendemain, Magnum doit être fin prêt pour le concert suivant à Bristol.

Nous prenons congé de Laurent et sa femme, ravi que je suis de les avoir rencontrés ainsi que de Patrick (vous savez, un des membres de la Vieille Garde 73 de LZ ?) Vraiment un super concert !!!!!!

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Message  Phil Sam 9 Mar - 7:00

NATCHEZ : Gentilly, Aux 2 Grappes d'Or, 8/3/13

Natchez, ça fait des années que j'en entends parler sous des qualificatifs et des expressions dithyrambiques : un super groupe champenois de rock sudiste, de grands musiciens qui respectent et font vivre le Deep South à travers cette musique qui traverse le temps sans devenir surannée une seule seconde. Et, bien entendu en France, un groupe talentueux comme Natchez (qui existe depuis 1987 soit dit en passant), on ne l'aide pas et donc c'est à force de travail et d'abnégation que les quatre compères ont sorti une bonne dizaine d'albums, et ce, dans un quasi-anonymat sauf peut-être pour Catch The Spirit en 2007 qui, est à la base un album de covers mais qui avait eu un certain retentissement. Et puis, ils ont obtenu la première partie de Molly Hatchet en 2001.
Tout récemment, le groupe a publié Double Dose (je ne sais si ce titre se veut être un hommage à l'illustre double live de Hot Tuna), mais en tous les cas, on sent que nos quatre amis ont voulu mettre les petits plats dans les grands en sortant cette double dose d'énergie de rock sudiste.

Apprenant via Facebook, que le groupe se produisait aux 2 Grappes d'Or, un bar très convivial où l'on y mange des entrecôtes à priori très gouleyantes accompagnées de frites généreuses telles qu'on les faisait dans le temps, j'appelle Michel, grand fan de rock sudiste devant l'Eternel mais aussi de Led Zeppelin, bien évidemment (vous savez, un des membres de la Vieille Garde 73) qui, ni une ni deux, me dit : "On prend la bagnole de la société !!!" et nous v'là donc partis, écumant et bravant la circulation parisienne au son de Stonehenge (pas mon préféré) de Ten Years After.

Nous arrivons donc à bon port dans ce lieu très confiné où sont déjà amassés de nombreux fans. A l'extérieur de l'établissement, Christian, leader du tribute-Lizzy, Black Rose m'apostrophe d'un tonitruant "Moooooooooooonsieur Phiiiiiiiiil !!!!!!!!!!!!!!!" Michel, de son côté a rencontré un fan de l'Allman Brothers Band avec qui, il tape la discute d'une façon enflammée, comme lui seul, sait les conduire.

Les premiers accords pour le moins dévastateurs résonnent et c'est donc à ce moment-là que nous pénétrons dans le bar pour aller écouter nos amis de Natchez. Configuration exigüe, vous vous en doutez, et différente de celle qu'avait adoptée Live And Lizzy lorsque ceux-ci s'étaient produits en ce lieu, il y a de cela un an et demie.

Force est d'avouer que Natchez live, ça déménage et ça ne fait pas dans la dentelle, les deux frères Aeschbach se renvoient la balle au niveau des soli tandis que le bassiste André Dufour aux faux airs de Greg T. Walker de Blackfoot a toujours le sourire aux lèvres lorsqu'il joue. Le batteur Benjamin Proy, dissimulé derrière un gros pilier, assure avec générosité et efficacité sur les titres qui s'articulent principalement autour de Double Dose. Un répertoire pour le moins respectueux du Deep South et la volonté visant à respecter la tradition des pionniers du rock sudiste s'avère être être omniprésente tout au long de ce concert très convivial.
Le set se compose également de quelques reprises dont les Gimme All Your Lovin' et La Grange (quelle version !!!!!) de ZZ TOP ainsi que Simple Man, I Know A Little et Sweet Home Alabama de Lynyrd Skynyrd. A l'issue de La Grange, le groupe marque une pause bien méritée car l'interprétation de ce morceau mythique fut tout simplement dantesque.

Michel me fait part de ses impératifs en me signifiant qu'il doit rentrer chez lui. Nous regagnons après un trajet sans encombres son domicile devant lequel est garée, fidèle au poste, la vaillante Punto verte. Même si cela fut un peu court, nous avons eu le sentiment de voir un groupe bien en place, éprouvant manifestement le plaisir de jouer ensemble. D'un autre côté, comment pourrait-il en être autrement après tant de concerts donnés ensemble pendant plus de 25 ans ?

A noter que le 31 mars 2013, ils seront à la brasserie Biron, 120 avenue Michelet, Marché aux Puces de St Ouen.

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Message  Phil Sam 9 Mar - 10:25

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Message  Phil Lun 1 Avr - 20:48

NATCHEZ : St Ouen, Brasserie Biron, 31/3/13

Pour la seconde fois donc, je me rendais à un concert de Natchez qui n'a de cesse d'assurer la promotion de son nouvel opus intitulé Double Dose sorti l'an dernier.
Le concert est programmé à 18h et c'est donc vers 16h (je suis quelqu'un de prévoyant) que je me dirige vers la Brasserie Biron, un établissement soit dit en passant qui est ouvert depuis le début du siècle et qui offre un cadre assez désuet mais qui n'est pas sans manquer de charme.
Naturellement, le groupe est déjà présent et procède à l'installation de leur matériel sur la minuscule scène qui, à priori, ne leur permettra pas d'effectuer un show à la David Lee Roth.
Etant donc dans les premiers, je me permets de saluer les musiciens, de déguster la crêpe dégoulinante de confiture de fraise que Thierry, un des deux guitaristes du groupe m'a gentiment offerte et de discuter de choses et d'autres avec les quatre compères déjà affairés.

Vers 18h30, tout est enfin prêt. Le groupe démarre sur les chapeaux de roues avec un énergique Gimme All Your Lovin' des trois barbus, Steph du BSF, m'ayant entre-temps rejoint. Il est toujours aussi grand, le Steph et moi, toujours aussi petit. Thierry annonce que leur prestation sera en fait composée de trois sets qui réserveront de nombreuses surprises.
Le groupe articule son premier set autour de son répertoire personnel et de covers savamment exécutées. Ainsi au milieu du répertoire du combo rémois déjà très riche, nous avons droit à des covers interprétées avec maestria telles que You Really Got Me des Kinks, Gimme Three Steps de Lynyrd Skynyrd et Travelin' Man de Creedence Clearwater Revival. Le public est ravi, bien évidemment devant tant d'énergie déployée, une énergie communicative car celui-ci est particulièrement en verve. Take Me Home Tonite reconnaissable entre mille, grâce à son refrain accrocheur et fédérateur, suscite une vive participation des spectateurs puis Rock And Roll du Zep délivré dans une version particulièrement décapante. Je n'ai pas retenu tous les titres interprétés dans ce premier set mais à la limite, ce n'est pas ce qui semble le plus important, Manu me disant, il y a quelques heures que le groupe joue SANS set-list. Une ambiance bon enfant, comme on les aime. A l'image de ce groupe disponible pour ses fans.

Un premier set qui dure donc environ une petite heure, au terme duquel, le groupe s'accorde une pause d'environ 30 minutes pour souffler car autant dire que nos quatre amis ne font pas dans la demi-mesure et ce, malgré l'exiguité des lieux. André, le bassiste joue quasiment sur le rebord de la scène et décide, à un moment donné, de descendre la marche afin d'éviter toute chute éventuelle.
Bref, nous en profitons pour discuter avec Thierry, le guitariste-chanteur qui nous fait part de ses motivations et de ses passions quant à l'existence de Natchez.

Ca redémarre sur Sweet Home Alabama qui provoque l'enthousiasme tant ce morceau est de tout évidence l'archétype du rock sudiste avec Free Bird bien sûr. Manu le guitariste s'en donne à coeur joie en termes de solo tandis que Ben, dissimulé non pas derrière un énorme pilier mais carrément plaqué contre le mur du fond, respecte scrupuleusement l'esprit du morceau. Thierry doté d'une voix rocailleuse du plus bel effet, fait mouche à chaque fois. Sur ce deuxième set, Natchez s'attache à revisiter son répertoire plus ancien dont un Tais-Toi particulièrement enlevé, une certaine façon de combler la rareté de leurs premiers albums pour le plaisir des fans de la première heure. Un répertoire qui, il faut le dire, contient de forts accents "blackfootiens" ainsi que me le fait remarquer Steph. Ce dernier et Christian, leader du tribute Lizzy, Black Rose, sont aux anges et estiment que pour célébrer notre ravissement, des p'tites bibines s'imposent. Nous sommes accompagnés à distance par une femme que nous avons spontanément surnommée "La Marie" un petit être frêle, munie d'un méga-sandwich poulet-crudités qui brave les rigueurs hivernales d'un printemps qui n'a toujours pas daigné montrer le bout de son nez. Le groupe ne peut l'apercevoir puisqu'il lui tourne le dos. Simple Man, une des plus belles chansons de Skynyrd, résonne dans la petite brasserie et ces accords-là sont toujours synonymes, pour moi, d'une intense émotion et la version interprétée par Natchez hier soir, fut de toute beauté. Un grand moment. Le groupe s'accorde une deuxième pause bien méritée.

Le troisième set débute, me semble t-il, par un Chaman d'excellente facture.
Puis comme on est sur un mode d'improvisation, le groupe invite un guitariste asiatique virtuose prénommé Mar pour une version particulièrement réussie de Mary Had A Little Lamb de Buddy Guy repris plus tard par Stevie Ray Vaughan sur le Live Alive et un Johnny B. Goode survitaminé. Manu et Mar se renvoient tour à tour les solos. La grande classe, messieurs !!!!!! On poursuit sur un blues avec un guitariste talentueux qui ressemble un peu à Warren Haynes et un chanteur au timbre rauque, répondant au nom de Chris. La voix de ce dernier colle parfaitement à ce morceau qui s'étire sur une bonne dizaine de minutes. On enchaine sur trois reprises l'une de Trust, Antisocial et deux d'AC/DC, You Shook Me All Night Long et Highway To Hell interprétés dans une ambiance particulièrement festive que vous n'aurez peine à imaginer. Cela étant, il est temps de clore ce superbe concert par une version de Free Bird qui s'avèrera être d'anthologie, Manu s'engageant dans un solo absolument magnifique, solo qui respecte l'exacte trame de ce morceau mythique.
A l'issue du concert, Dédé vient recueillir nos impressions à chaud autour d'une p'tite bibine (bah oui, encore une). Ce faisant et ayant le sentiment d'avoir vu un excellent concert, je prends congé de tout ce p'tit monde sachant qu'avec tout ce que j'ai absorbé, le retour à Gagny-Plage sera certainement plus long que d'habitude, ce qui sera quand même un peu le cas.....
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Message  Phil Lun 1 Avr - 21:17

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Message  Phil Lun 1 Avr - 21:27

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Message  Phil Sam 18 Mai - 9:12

MICHAEL SCHENKER : Vauréal, Le Forum, 16/5/13

Michael Schenker, je ne l'avais pas vu depuis la tournée Perfect Timing en 1988 (le 14 mars pour être précis) avec Robin McAuley au chant. Le groupe assurait ce soir là à Bercy la première partie de Def Leppard qui, à l'époque, était en pleine bourre avec Hysteria.
Cette fois-ci, pas de nouveaux titres à défendre sur scène mais un double live intitulé Temple Of Rock-Live In Europe sorti il y a quelques mois.

En première partie, un groupe, répondant aux doux nom d'Absolva, entame les hostilités avec un hard rock très classique, loin donc d'être original voire même gonflant à la longue. Le batteur se prend pour John Bonham sans en avoir le talent, le guitariste délivre des soli assourdissants et le bassiste ne cesse d'agiter son épaisse crinière blonde. Bref, on oubliera vite. Je suis déjà fatigué.

Un joli backdrop orne la scène, backdrop qui annonce la sortie d'un album qui, théoriquement, verra le jour aux alentours des fêtes de fin d'année.
Les lumières s'éteignent brusquement puis le Schenk surgit de nulle part pour nous asséner d'entrée de jeu un magnifique solo. Le reste du groupe entame un Lovedrive bien pêchu suivi d'un Another Piece Of Meat et d'un Armed And Ready qui le sont tout autant. Sur le registre scorpionnesque, la voix de Doogie White passe globalement bien mais il en sera tout autrement sur le répertoire du MSG avec un Assault Attack totalement massacré, Rock My Nights Away (déjà que ce titre est mauvais sur Built To Destroy et le live Rock Will Never Die) mais là, on atteint des sommets de nullité dans l'interprétation de White. Il n'y est pas et surtout, il fait la gueule (photo à l'appui). Je doute que cette association va durer même s'il y a une perspective d'album. Ca se poursuivra avec un Attack Of The Mad Axeman assourdissant et une prestation de White qui relève bien plus de la honte qu'autre chose. Gary Barden n'est pas un chanteur exceptionnel mais au moins il chante juste. A noter que ce titre emblématique aura été précédé d'un autre titre tout aussi emblématique, à savoir Into The Arena.

D'ailleurs, ça l'énerve le Doogie qui demande plusieurs fois au public de ne pas prendre de photos avec les portables. Il en vient même à faire "les gros yeux" à certains qui n'obtempèrent pas. Du coup, à maintes reprises, il tourne le dos à l'assistance qui, inlassablement, mitraille le groupe. Rien à carrer du Doogie.

De leur côté, Francis Bucholz et Herman Rarebell ne cessent de sourire benoitemment, assurant efficacement la mission qui leur a été allouée. Wayne Findlay s'amuse également comme un p'tit fou avec sa guitare estampillée Dimebag Darrell, guitare au demeurant magnifique. Le Schenk, égal à lui-même, est brillant dans ses interventions tout en ne sombrant jamais dans la démonstration.
L'inévitable Coast To Coast est interprété dans une version décoiffante. Au moins, pendant ce temps-là, on n'entend pas White. Puis résonnent les accords d'Horizons du nouvel album à venir. Ni transcendant, ni accrocheur, ce titre finira très rapidement à la trappe, à mon humble avis.
Nous sommes le 16 mai 2013, ne l'oublions pas et Doogie décide de rendre un vibrant hommage à Dio, disparu 3 ans auparavant grâce à un titre, intitulé Before The Devil Knows You're Dead qui ne restera pas dans les annales. On aurait souhaité mieux du genre une petite cover mais bon, l'intention était louable.

Bon allez, on ne t'en veut pas Doogie, t'es énervé mais à la limite, on s'en fout moi, je suis venu voir le Schenk qui va nous balancer les riffs assassins de Only You Can Rock Me version Strangers In The Night avec la guitare du même nom.
Pas de temps mort car le concert monte en puissance et force est d'avouer que sur les titres d'UFO et des Scorps que Whity est beaucoup à l'aise bien plus que sur ceux du MSG (seuls 4 titres chantés, ce qui paraît bien suffisant pour le brave Doogie). Le dernier étant Into The Arena, un instrumental. On enchaine avec trois autres titres de l'OVNI (Let It Roll, Too Hot To Handle et Lights Out) particulièrement bien interprétés. Allez hop, on sort, on va changer les tee-shirts parce que ça sent l'ours et l'on revient pour proposer une version émouvante de Holiday (allez, les anciens, on se souvient de la version de Bercy 84 immortalisée sur le World Wide Live des Scorps et on s'y remet) repris en choeur par le bouillonnant public du Forum.
Les Scorps sont une nouvelle fois à l'honneur avec Rock You Like A Hurricane (le seul titre hard qui sera un hit pour le groupe au niveau des radios). Herman Rarebell quitte son kit de batterie pour nous faire participer activement, ce qu'il fait avec brio. Le morceau que le public attend, c'est bien évidemment Rock Bottom. Même si le long solo n'apparaît pas comme étant aussi définitif que celui qui figure sur le mythique double live Strangers In The Night, le Schenk impressionne son monde. " A bientôt" nous fait Rarebell dans son accent germanique si charmant.
Et là, Whity va se racheter même si..... Blackout : waouh quelle version !!!!!! Puis, il faut bien conclure. Réclamé à corps et à cris, Schenker se doit de jouer Doctor Doctor. Aussitôt joué, aussitôt repris en choeur par un public chaud bouillant tout comme l'ambiance régnant à l'intérieur du Forum. Bon voilà, un concert honnête et je le dis tout de go, notre ami Doogie, un brin prétentieux hier soir, n'a pas l'étoffe d'un Phil Mogg ou d'un Klaus Meine ou même d'un Gary Barden pour interpréter tous ces classiques intemporels. Merci Doogie d'être venu....

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Message  Phil Dim 9 Juin - 21:42

TOTO : Montereau, 7/6/13

J'étais particulièrement content de revoir Toto que je n'avais pas revu depuis le 7 mars 1988 au Zénith de Paris, concert qui faisait la promotion de ce formidable album qu'est The Seventh One. Je rappelle que le festival de Montereau Confluences a la particularité d'accueillir sur 2 jours pour 12 petits euros des groupes ou des artistes à tonalité musicale complètement différente. Cette année, étaient également au programme Nolwenn Leroy, BB Brunes, Pascal Obispo mais aussi Toto et Coverslave (le tribute Maiden), Amadou & Maria, Adamo plus d'autres noms que je ne connaissais pas.
Par contre au niveau organisation, cela fut plus chaotique que les années précédentes (eh oui déjà puisque nous avons vu successivement Thin Lizzy, Alice Cooper et Blue Öyster Cult).
En effet, après un premier filtrage avec la fouille des sacs, c'est le contrôle des tickets qui prend un temps fou. Les fans de Nolween Leroy en sont pour leurs frais puisque celle-ci investit la scène alors qu'ils sont en train d'attendre sous une pesante chaleur. Et je peux vous dire que ça râle. Pour faire passer la pilule, un mec propose du champagne à qui en veut. C'est ca, Montereau, c'est la convivialité et cette ambiance un peu provinciale, et ça, j'aime.
Le ticket comporte les deux jours du festival. Ces messieurs de la sécurité vous retirent le ticket du jour auquel vous participez mais ne vous le rendent pas pour le foutre dans une poubelle sous bonne garde. Je me suis dit que cette procédure était sans doute effectuée dans le but de comptabiliser le nombre d'entrées mais d'un autre côté, il y a toujours les talons. Mais bon...Un brin collectionneur, je finis malgré tout par en récupérer un "malencontreusement" tombé à terre, Ponpon qui m'accompagne, en ramasse un aussi.
Enfin, nous voilà sortis de cette marée humaine. Nous nous dirigeons vers le merchandising. Les tee-shirts ne sont pas mal mais ce qui attire mon attention, c'est le magnifique tour book de Toto qui commémore les 35 ans du groupe et qui coûte la bagatelle de 10 euros. Ponpon et moi, en prenons un chacun. En général, j'achète plus souvent les programmes que les tee-shirts.
Dans l'attente du concert de Toto, nous évoluons dans les travées au son de la musique "bretonnante" de Nolween Leroy que nous apercevons via les énormes écrans. Celle-ci est affublée d'une robe bleue absolument ridicule et se trémousse d'une façon qui l'est encore plus....ridicule. Je veux bien que l'on aime le côté folklorique de son dernier album mais autant préférer des Alan Stivell (j'ai le souvenir d'un superbe concert à Clermont-Ferrand, il y a quelques années) ou Dan Ar Braz. Et puis, force est d'avouer qu'elle n'est dotée d'aucun charisme.

En poursuivant, notre balade, nous tombons sur le staff de Coverslave notamment l'épouse d'un des membres du groupe, celle-ci étant particulièrement étonnée que je leur propose à la signature le cd live du groupe et le tour book. Le batteur, Eric Martins-Guerra vient à notre rencontre et s'éxécute dans les dédicaces. Puis nous immortalisons l'instant.

Il est temps de nous approcher de la grande scène car il convient de préciser que les groupes de grande et moyenne importance jouent alternativement sur la grande et la moyenne scène. Donc là, si je me souviens bien, un groupe répondant au doux nom de E. Sitbon & The Ghost Band fit son apparition sur la scène moyenne pour délivrer pendant environ 45 minutes son folk rock à la Johnny Cash voire même Bruce Springsteen. Sympa dans l'ensemble.
Nous nous retrouvons au 2ème rang côté David Paich dont le piano est tourné de telle façon qu'il est impossible d'apercevoir la batterie que nous savons impressionnante de Simon Phillips. Le backdrop est sinon superbe.

Après une courte intro, le groupe débarque sur un On The Run très hard suivi d'un Goin' Home particulièrement tonitruant. Ce qui me frappe d'entrée de jeu, c'est la voix de Joseph Williams qui m'avait déçu au milieu des années 90 (1998 pour être précis) où celui avait été recontacté par Steve Lukather pour célébrer le 20ème anniversaire de la bande. Avait eu lieu un superbe concert privé au Réservoir à Paris enregistré le 27 mai 1998 avec ceci dit, un Williams poussif et enroué.
Là, il est au top. On se croirait revenu au temps béni de la tournée The Seventh One où notre ami exécuta un set parfait. On enchaine sur Hydra et It's A Feeling dont c'est la première interprétation live pour ce deuxième titre extrait du IV.
Le public réagit avec enthousiasme lorsque Rosanna se fait entendre dans une version étirée. Le Luke part dans un solo de toute beauté et les vieux requins que sont Nathan East à la basse, Simon Phillips à la batterie, David Paich au piano et Steve Porcaro aux keyboards ne tardent pas à s'engouffrer dans la brèche. Petite séquence-émotion au lieu de I'll Be Over You, le groupe nous offre I Won't Hold You Back interprété par Lukather. Un titre que j'ai toujours apprécié que très moyennement.
On repart sur un Falling In Between qui, au départ, m'avait paru à sa sortie quelque peu hermétique et qui là, passe très bien. 99, reconnaissable entre mille est un titre qui est toujours aussi beau et qui est enchainé directement à Pamela, un standard-phare de The Seventh One, expédié dans une version groovy à souhait. Et là, il est indéniable que l'ami Williams fortement amaigri par rapport à une certaine période et attifé d'un béret de la ligne de vêtements "Klaus Meine", est très en forme vocalement. Ca me fait vraiment plaisir qu'il ait retrouvé tout son potentiel vocal. Et puis quelle présence scénique !!!!! Il arpente la scène d'un bout à l'autre. Voix puissante et mélodieuse sur des titres qui bénéficient d'un traitement très hard notamment sur White Sister qui bénéficie d'une interprétation phénoménale. Déjà en 88, cela avait été le cas mais là, c'est carrément l'incendie. Un solo de feu et le Williams en grande forme. La version studio n'arrive pas à la hauteur de la version live. Assurément, le GRAND MOMENT du concert pour moi. Tenez dans le même goût, j'aurais bien voulu un p'tit Only The Children.
Le voisin à ma gauche avec qui avec Ponpon, on avait tapé la discute, est impressionné.
Better World, plus alambiqué donc plus complexe, permet de montrer au public à quel point le groupe est particulièrement bien soudé. Remarquez, ça l'a toujours été.
Retour au classique Hold The Line interprété dans une version quasi hard permettant à notre ami Joseph de faire participer activement le public. monterelais. Vient le méga-hit Africa repris en choeur par toute une bourgade et étiré sur de longues minutes. Puis Stop Loving You, massacré en 98 et divinement interprété en 2013 par Williams. Magnifique en tout point. Rappel demandé voire même exigé par le public.
Home Of The Brave clôt de fort belle façon, cet intense concert, certes plus court que ceux donnés en salle. En effet, n'ont pas été interprétés Goodbye Eleonore, St George And The Dragon, I'll Be Over You, Manuela Run, Wings Of Time et How Many Times. Mais quel formidable concert !!!!! J'y serais bien retourné le 13 juin prochain....

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Message  kisslolo Lun 1 Juil - 20:17

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Déceptions et émerveillement
Voila un titre qui colle parfaitement à cette cuvée Hellfest 2013, ou Kiss était convié en tête d’affiche du samedi soir .

Ce Hellfest fut une merveilleuse aventure humaine avec mes amis Domm , Eric et Florian , des galères ,des embuches ,de la fatigue ,de l’épuisement ,des fous rires ,des franches rigolades ,des délires ,de l’entraide ,de l’amitié à revendre ! de très belle rencontre avec Daniel (Alvin)( et sa fille) avec lequel nous avons passé la journée de samedi ,chapeau bas monsieur ,une très belle personne ,passionné ,passionnant et qui est allé au bout au courage pour finir la journée !Un grand Merci à Laurent Verne ,fait dans le même bois que son frère Sylvain , de belle conversations ,une personne adorable ,et un grand cœur de nous avoir ramené à Nantes a la gare alors que la situation se compliqué singulièrement pour nous ,Jean louis et sa fille ,toujours de très moment en sa compagnie et des échanges formidable , j’espère n’oublié personne en citant Fenrir ,Sonic ,Kizz 62 et sa femme ,poupounne ,les kissettes ,Elodie et Laurent croisé a la barrière avant Attentat rock ,puis tôt le matin à la recherche de la voiture disparu ,ce fut un plaisir de vous rencontrer ,Jean mi ,Jfp et le chef Didier avec qui nous aurions voulu plus dialogué mais le devoir ,les appelaient ailleurs dans d’autre contré .
Apres l’épisode Train ,la montée à pied de la gare de Clisson au site (merci nos amis gendarmes ,c’est pas loin ),la pluie pour nous encouragé en route ,et le montage épique des tentes ,notre Hellfest a débuté par Saxon, superbe groupe, que dire d’un groupe qui joue tête d’affiche ailleurs et que l’organisation les cantonne un vendredi à 15 h00 ,nous avions de nouveau 15 ans sur des titres comme Denim and Leather , Wheels of Steel ou Princess of the Night .Merci messieurs ,ça c’est un groupe .

Europe , a fait un concert sympa ,John Norum est le parfait croisement d’un Michael Schenker avec un Gary Moore ,Tempest fait le show ,le groupe déroule et nous passons tous un très bon moment ,conclu en beauté par le très attendu the final countdown .

Testament et Kreator ont fait 2 shows carré , Kreator dans la lignée du show de Lyon en novembre dernier ,j’adore et quel voix ce Chuck Billy chanteur de Testament ,les musiciens assurent ,j’ai bien aimé même si j’étais un peu loin ,Domm en parlera mieux ,il était bien mieux placé .

Twisted sister ,en voilà un groupe culte qui a bercé mon adolescence ,et je dois dire que j’en attendait beaucoup et la pas déçu ,bien au contraire , Dee Snider est une bête de scène phénoménal ,doublé d’un chanteur hors pair ,le groupe a perdu leur maquillage outrancier ,a pris quelques kilos ,mais quel bonheur , un The Price de toute beauté ,un We're Not Gonna Take It qui aurait pu faire tous le show ,l’extase sur I Wanna Rock que dire à part merci ,merci ,merci !!!

Whitesnake, autre groupe que je rêvais de voir et la ,la douche froide ,Coverdale est loin d’être a son meilleur niveau ,le groupe est poussif ,et il y a de très nombreuses longueur qui plombe le concert ,il ne manquait plus qu’un solo de pipeau et c’était la totale ,mention spécial a Doug Aldrich qui m’a fait une belle impression contrairement à Reb Beach à qui je ne trouve aucun felling ,ses interventions sont fades et a Tommy Aldridge parfait ,un set a vite oublié ,une grosse déception pour moi !

Helloween ,m’avait enchanté à l’Olympia en avril dernier avec Gamma ray en première partie , et bien bis répétita pour ce show du Hellfest ,le groupe et en forme et le fait savoir ,superbe j’adore ! merci !


Def leppard débarque au Hellfest avec l’album complet d’hysteria + des classiques, grosse attente car le groupe se fait très rare, la dernière fois que je les ai vu c’était en 1993 à Grenoble , première impression ,le groupe semble en rythme de croisière ,sans passion ,entracte de 10 minutes avec reportage sur le groupe qui tue le concert qui avait déjà du mal à décollé ! ( à part pour le die hard fan à côté de moi à fond dans son trip ,20 minutes de fourire intense !un grand moment, n’est pas Domm !)Def leppard revient avec women mais le mal est fait et c’est dans une certaine torpeur, ni réel plaisir que le show se poursuit et se termine, beaucoup d’espoir et finalement de la frustration, pas que le groupe est mal joué mais l’impression qu’il était avec le frein a main tout le temps , et Joe Elliott n’a plus sa voix des années 80 ,heureusement que Phil Collen et Vivian Campbell assurent derrière ! dommage !

Avantasia ,Tobias Sammet est un artiste que j’adore ,et vraiment pas déçu ,ça joue bien ,les guests comme Ronnie Atkins (Pretty Maids),ou Michael Kiske se fondent à merveille dans le collectif ,que du bonheur ,nous partirons avant la fin du show ,mes acolytes étant à l’agonie , fin de cette très belle première journée !

Journée Bretonne pour ce samedi ,avec le petit crachin qui ne nous lâche pas ,après 2 petites nuits , la fatigue commence à se faire sentir ,mais Attentat rock ,nous mets de bonne humeur de bon matin avec leur hard rock des années 80 ,plaisant ,sans prise de tête ,bien joué ,un bon retour à notre adolescence et des personnes charmantes ,que nous avons pu voir avec le show !

Krokus est la belle surprise, j’ai beaucoup leur prestation, sans prétention et l’esprit rock’n roll avec un très bon Mandy Meyer a la troisième guitare !

La fatigue nous étant tombé dessus comme une masse ,nous suivons les prestations de loin de 3 doors down ,A day to remenber ,Down et Papa roach .

Accept n’a pas déçu, toujours un grand et réel plaisir de les voir, Wolf Hoffmann est en grande forme et nous délivre des bijoux de solos avec un grand sourire, heureux d’être là comme son acolyte Peter Baltes , Mark Tornillo assure superbement ,que des classiques ,le set passe trop vite ,dommage que Phil anselmo vienne gâché Fast as a Shark.

ZZtop nous font un beau show, les texans sont à la hauteur de leur réputation, sous les yeux de Daniel qui a les yeux de Chimène pour ses barbus, même les guitares en fourrures sont de sorti.


Bullet for Valentine, le dernier album m’a beaucoup plus et j’étais curieux de voir ce groupe en live, résultat mi-figue, mi-raisin, les titres du dernier opus passent bien, les titres antérieur ne me font ni chaud, ni froid ,concert sympathique ,sans plus !

C’est avec une fatigue, proche de l’épuisement et des douleurs partout que nous nous approchons du show de Kiss, nous nous plaçons, Domm ,Daniel et Florian et moi-même vers la plateforme ou Paul va chanter love gun, en espérons ne pas être trop bousculé, car la foule est immense ,peine perdu et les tensions sont énormes proche de la bagarre a certains moment ,la fatigue touche tout le monde !



C'est devant un énorme public, record battu au Hellfest pour la journée du samedi, que Kiss débute le show ! Déception quand le rideau tombe ,l'araignée ne descend pas et le groupe apparait avec peu de pyrotechnie ,par rapport aux autres show de la tournée européenne ,Paul a eu des jours meilleur au niveau de la voix ,mais cela a été pire ! , Gene et monstrueux ,et chante superbement ,Eric est un métronome d'efficacité ,et Tommy est le grand bonhomme de la soirée ,toute ses interventions sont limpides et fabuleuses et son chant et un vrai régal ,l’ élément essentiel du groupe , Gene ne s'envolera pas non plus avant god of thunder et Paul terrorisé en allant sur la plateforme pour love gun ,nous étions à côté de lui et il était très très mal alaise ,massacrant le titre comme sur say yeah ou Tommy le suppléait au chant !Paul l'a tellement mal chanté que la pluie fait son apparition sur ce titre pour le punir et repart aussi vite à la fin du titre , la suite du show est un délice de pyrotechnie phénoménal ,et le groupe nous montre tous son talent musical ,Kiss est enfin un groupe et plu des individualités jouant chacun dans son coin et cela fait plaisir à voir et à entendre ! Une déception d'arrivant jamais seul, le groupe raccourci le concert en ne jouant pas heaven's on fire et I was made for loving you !
Kiss nous a gratifié d'un très bon show côté musique, si l’aspect spectacle avait eu lieu comme prévu ,le concert aurait pu être exceptionnel, alors qu’il n’a été que honnête !vraiment dommage !Je pense que c’est une grave erreur de la part du groupe de se privé du tubesque I was made , le show de Clisson était bien plus destiné a un large public ,non fans du groupe qu’aux acharnés du combo ,et ce titre était emblématique ,de ce côté-là l’opération séduction a été une grande réussite !

le Hellfest nous explique maintenant que la scène ne pouvait supporté que 20 tonnes et que l'araignée en faisait 47 ,mais cela fait 6 mois que les 2 parties étaient au courant ,mais aucun des 2 n'a fait l'effort de le dire aux fans ,que le spectacle serait tronqué , joli mensonge par omission !
Verre à moitié plein ou à moitié vide, difficile de tranché, même après 1 semaine de recul ,la frustration est toujours là ,d’un show au rabais ,sans le clou du concert ,cette entrée phénoménal ,car Gene et Paul nous ont vanté cela sur tous les tons ,la tournée reposait en grande partie sur ça et les 2 titres de moins ,pourquoi ? , là l’infrastructure n’y est pour rien !Paul aurait pu ce privé de son one man show avec le public et le groupe aurait pu interprété ces 2 titres si le temps à parti par l’organiseur était trop restreint , les nombreux fans Français n’avaient-ils pas droit à un peu de respect et de considération de la part de Paul ,et pour une fois mettre son égo en veilleuse ! Les vrais fans ne sont pas que ceux qui se rendent à la Kiss Kruise !!!
Côté musique se fut une réussite , je ne reviendrais pas sur Paul ,mais Gene fut monstrueux alors que l’on annonçait à l’agonie ! Eric magnifique et Tommy ,le monsieur plus du groupe ,un sans-faute de sa part ,impérial du début à la fin ,Domm ne tarissait pas d’éloge à la fin du set ! pour conclure, mon sentiment n’a pas changé ,Kiss n’est pas fait pour les festivals ,il faut les voir en salle comme à Zurich pour voir un spectacle sensationnel ,ou en petite salle comme à Londres ou la musique redevient le seul attrait ! Beaucoup de déceptions mais c'est toujours un bonheur de voir le groupe et seul les bons souvenirs resteront dans quelque temps !si je n’étais allé au Hellfest que pour Kiss ,ce serait une déception énorme ,mais Kiss n’était que la cerise sur le gâteau , ce fut un merveilleux week end ,épuisant ,éprouvant ,ou nous avons puisé dans nos ressources aussi bien Florian ,Domm ,Eric que moi-même ,et je ne sais pas si c’était pas moi le plus marqué ! Et pour ça merci mes amis !!!
Mais si je dois revoir le groupe un jour, je pense que ce sera en salle. Un petit mot sur l’ambiance sympa du Hellfest, sans prise de tête, sans chichi et bonne enfant, a part ,les quelques « crétins » qui ce jette dans la foule pour s’amusé et qui malheureusement ne se rende pas compte du mal qu’ils peuvent faire .

Vraiment heureux d'avoir vécu ,tous cela malgré la fatigue et cela restera des souvenirs impérissable ,merci Domm ,Eric et Florian !
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Message  Phil Mar 1 Oct - 18:07

Y&T : Vauréal, Forum, 28/9/13

Y&T faisait une nouvelle fois, halte par chez nous pour célébrer le 30ème anniversaire de l'album Mean Streak. Je les avais vus en 2010 au Trabendo pour un show particulièrement percutant et bien huilé et de de fait, je tenais à les revoir pour célébrer en leur compagnie l'anniversaire d'un album important dans la carrière du groupe même si je continue de penser que le précédent Black Tiger fut quand même celui qui leur ouvrit véritablement les portes de la notoriété un an plus tôt.
Après un parcours quelque peu chaotique notamment le traditionnel bouchon du Stade de France puis étonnamment un ralentissement aux alentours de Cergy St Christophe, je parviens enfin à mon but où m'attend un François particulièrement en forme : "Tu t'es gourré, Phil, le concert de Céline Dion, c'est pas ici....." J'aurais mieux de la fermer le jour où je lui ai annoncé que Mme Phil et ma fille cadette allaient le 1er décembre prochain se rendre à Bercy voir la grande jument canadienne.

Bref, on n'est pas là pour parler de ça et donc après avoir discuté d'anecdotes diverses relatives à l'actualité avec François, un fan de Thin Lizzy et sa compagne se trouvant dans la file, nous rentrons ENFIN dans la salle vers 20h30 alors qu'il était prévu de rentrer bien plus tôt.

Une scène très sobre s'offre à nous avec un backdrop présentant le logo historique du groupe. Quelques vingt minutes plus tard, les lumières s'éteignent et le groupe apparaît sur un tonitruant Mean Streak, un morceau particulièrement pêchu que j'ai toujours aimé. Et puis là, je me dis qu'ils vont nous interpréter l'album dans son intégralité. Ben non, c'est Hard Times suivi de Don't Be Afraid Of The Dark tous deux extraits de Ten (1990), deux morceaux sympas qui, ceci dit, ne retiendront que très peu mon attention. Bien mais comparés aux classiques que l'on entendra plus tard, ils ne tiennent guère la route.

L'ambiance reprend du poil de la bête avec un Don't Stop Runnin', extrait d'In Rock We Trust qui, il faut le rappeler, avait fait son p'tit buzz à sa sortie en 1984. Un titre bien enlevé excellemment interprété par un Meniketti très en voix (comme d'habitude, j'oserais dire), un Brad Lang (basse), un John Nymann (guitare) et un Mike Vanderhule (batterie) très enjoués. Ce dernier d'ailleurs ressemble un peu à Danny Miranda, bassiste à la fois de Queen+Paul Rodgers et du BÖC. Le son est excellent, pas trop fort pour une fois et l'atmosphère inquiétante inhérente à Black Tiger transparaît parfaitement bien. L'ami Meniketti pour qui je ne dirai jamais assez qu'il est un artiste complet (auteur-compositeur de talent, chanteur et guitariste-soliste exceptionnels) attire tous les regards lorsqu'il exécute un solo. Earthshaker n'est pas en reste puisque l'on a droit à un Dirty Girl d'excellente facture suivi d'une version particulièrement étirée de Midnight In Tokyo (30 ans, ça se fête...) avec un Meniketti en état de grâce. Ce dernier n'élude d'ailleurs pas le dernier album en date à savoir Facemelter puisque se fait entendre How Long. On aurait sans doute préféré un Blind Patriot bien mieux taillé pour la scène car plus rentre-dedans et plus accrocheur. Mais bon...Lipstick And Leather d'In Rock We Trust vient rattraper le coup même si le solo de basse se trouvant au milieu du morceau n'est reproduit que très partiellement par Brad Lang. Le Forum devient alors une véritable étuve (comme d'habitude d'ailleurs). Le groupe demande alors au roadie d'envoyer des bouteilles d'eau dans le public. L'un des spectateurs s'enquiert auprès du vigile pour ouvrir l'issue de secours, vigile qui manifestement, ne semblait pas avoir compris ce qu'on lui demandait. A ce moment, je suis un vrai sac d'eau comme au beau vieux temps de l'Espace Balard. Les plus anciens s'en souviendront...
Quelques soucis de son que Meniketti considère avec un certain humour notamment à l'égard du seul roadie présent avant que le concert ne débute, viennent perturber le concert. On s'marre bien chez Y&T. Pas d'agacement de qui que ce soit, juste de la bonne humeur.

On repart sur un Hurricane en tout point efficace. Le morceau que pour ma part, j'attendais à savoir Winds Of Change, cette power ballad qui clôt Black Tiger, se fait enfin entendre. Un des plus belles ballades jamais entendues en ce qui me concerne.
Contagious est un morceau qui, lorsque je l'ai entendu, a fait que j'ai délaissé Y&T pendant un certain nombre d'années le trouvant pour le moins quelconque tout comme l'album qui porte le même nom. J'aurais largement préféré un p'tit Open Fire......On revient sur Facemelter et I Want Your Money conforme à l'original puis sans doute un des classiques-phare du groupe à savoir Rescue Me d'Earthshaker et sa cavalcade guitaristique et là, làààààààà, c'est le feu, le pied intégral. De virtuosité guitaristique, Dave Meniketti en fait encore preuve pendant six longues minutes sur l'instrumental blues I'll Cry For You. Le groupe expédie Squeeze puis leur hit de 1985, Summertime Girls dans des versions survitaminées. Et que dire de I Believe In You qui, comme en 2010, nous est proposé dans une version de presque 10 minutes ? L'émotion peut aisément se lire sur le visage de Meniketti lorsqu'il l'interprète. Un morceau presque épique....Epuisé, le Dave qu'il est après l'exécution d'un énorme solo. Il parvient à se ressaisir, épaulé et félicité par ses comparses pour entamer un superbe I'm Coming home.

Les quatre compères sortent de scène après 2 heures de show intenses, visiblement marqués par la chaleur ambiante qui règne dans cette salle. Cinq minutes plus tard, le groupe réapparaît pour interpréter le morceau que tout le monde attend, à savoir Forever que le public reprend en choeur avec ferveur. "Pour touuuuuuuuuujours, pour toujouuuuuuuuuuurs............"
Bah quand on voit des concerts comme ça, aussi intenses et aussi généreux, on a effectivement envie que ça dure un certain temps voire même un temps certain. On aura toujours quelque chose à dire sur un concert en particulier celui-ci où il m'avait été dit que Mean Streak serait interprété dans son intégralité pour les 30 ans de cet album notamment rien que pour Lonely Side Of Town que j'adore et puis deuxième chose, un p'tit Open Fire aurait très bien eu sa place dans cette superbe set-list. Bref, on fera toujours la fine bouche mais force est d'avouer que le sentiment général qui a prédominé durant cette soirée, c'est la GENEROSITE des protagonistes. La générosité d'un concert qui a duré 2h10, la générosité d'artistes qui viendront se soumettre aux autographes des fans. Je ne reviendrai pas (finalement si, je vais le faire) sur cet épisode fâcheux où les vigiles ont fait preuve d'incompétence absolue surtout lorsque le pauvre Dave Meniketti s'est retrouvé assailli et encerclé par les fans. En ce qui me concerne, j'ai attendu patiemment qu'il y ait moins de monde, ai fait signer ce que j'avais à faire signer et ai fait une p'tite tof en sa compagnie et en compagnie des trois membres du groupe. Voilà, un excellent concert.


Intro
(Highway To Hell/From The Moon)
Mean Streak

Hard Times

Don't Be Afraid of the Dark

Don't Stop Runnin'

Black Tiger

Dirty Girl

Midnight in Tokyo

How Long

Lipstick and Leather

Hurricane

Winds of Change

Contagious

I Want Your Money

Rescue Me

I'll Cry for You

Squeeze

Summertime Girls

I Believe in You

I'm Coming Home

Encore:
Forever


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Message  Phil Dim 9 Mar - 12:53

JOE BONAMASSA : Paris, Grand Rex, 4/3/14

Vilipendé, honni par les uns, traître parmi les traîtres parce qu'il a lâchement abandonné Black Country Communion en pleine ascension et accusé d'être un artiste ayant le charisme d'une huitre (serait-ce sa seule image de Mark ?) et adulé des autres (pour ma part, je me situe dans une catégorie intermédiaire), Bona faisait une halte parisienne en un lieu prestigieux à savoir le Grand Rex qui s'était paré d'un superbe habit de lumière pour le recevoir.

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Je n'avais pas prévu de m'y rendre initialement mais Mme Phil m'offrit une place pour la St Valentin (chose que je ne pouvais donc refuser sinon, c'était l'incident diplomatique assuré et puis je lui avais fait part de mon souhait d'y aller lors d'une discussion antérieure) car semble t-il, elle avait bien accroché au contenu de son dernier album Driving Towards The Daylight ainsi que Don't Explain avec Beth Hart et le live Beacon Theatre, albums que j'avais beaucoup aimés également. Et puis, un cadeau de St Valentin, par définition, ça ne se refuse pas. Le merchandising est fort bien achalandé puisque l'on y trouve tous les albums et DVD's du monsieur ainsi que toute la production de Black Country Communion sur laquelle il aurait pu faire l'impasse.

Le Grand Rex, pour le prestige, il n'y a rien à dire avec son arc à la Radio City Music Hall qui surplombe la scène et les sculptures qui ornent le théâtre de part en part. En revanche, en termes de configuration, il y a à redire. Des sièges rigides qui ne sont pas en décalé ce qui fait que lorsque vous avez un spectateur devant vous particulièrement grand, vous ne voyez pratiquement rien.
Obligés donc sur les trois premiers quarts d'heure de nous "faufiler" parmi les têtes pendant le set acoustique, nous essayons d'apercevoir et de "voler" un cliché du jeune guitariste (Mme Phil : "Tu ne trouves pas qu'il ressemble à Gilbert Montagné ?") Set acoustique durant lequel nous retiendrons entre autres les excellentes versions de Woke Up Dreaming, Seagull de Bad Company et Stones In My Passway de Robert Johnson. Un set emmené par le sémillant Lenny Castro dont le CV long comme le bras pourrait en remettre plus d'un à leur place, Gerry O'Connor des Dubliners, au violon et au banjo ainsi que le mystérieux Derek Sherinian (qui n'a plus l'apparence proprette qu'il avait dans BCC), l'alter ego du sieur Bonamassa dans Black Country Communion. Un mot à ce sujet et là-dessus, je m'exprimerai pour la dernière fois. Ras l'bol de lire un peu partout que BCC s'est séparé A CAUSE de Bona surnommé "BONAMASSACRE" ou même considéré comme étant le "Clapton du pauvre"par ses détracteurs. Chépa, après tout, je m'en branle mais l'essentiel est de passer un moment de pur plaisir à l'écoute de cette musique bluesy si savamment dosée et ce, sous l'oeil d'un public attentif et respectueux. Ce qui fut le cas et ce, malgré mon appréhension de départ.
Comparativement, je m'étais davantage fait chier au concert de Gary Moore en 93 au Zénith sur la tournée After Hours. Putain, la plaie, ce concert !!!!!!!!!!!! Et pourtant, Gary, je suis fan mais ce soir-là, il s'est égaré..........Donc pour revenir à BCC à un moment donné , ne s'est-on jamais posés la question de savoir comment se déroulait véritablement la cohabitation avec le très expansif voire même envahissant Glenn Hughes concernant le processus de composition ? Je pense que ce dernier devait être véritablement chiant comme la mort. On connaît le bonhomme et son côté "Il faut que je la ramène en permanence". Mais au final, je l'aime bien quand même. Parenthèse refermée. Et Dieu sait pourtant si j'ai regretté la séparation de Black Country Communion qui, pour moi est ce que Glenn Hughes avait fait de mieux depuis qu'il avait quitté Deep Purple le 15 mars 1976 à Liverpool.


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Après une "entracte" de 15 minutes passée en ce qui me concerne au lieu d'aisance ô combien confiné, Bona revient pour entamer un set cette fois-ci électrique. Coup d'bol, certaines personnes de devant se barrent pour aller plus bas. Je le répète mais le Grand Rex est une salle à éviter de toute urgence pour ce qui concerne les concerts. Enfin, Mme Phil est soulagée de pouvoir VOIR le concert, moi aussi d'ailleurs et à partir de là, nous allons apprécier pleinement le show.

Tal Bergma, le batteur et Carmine Rojas, le bassiste font leur entrée et Dust Bowl ouvre les hostillités avec une conviction affichée. La version est décapante et ce, grâce à un son clair et puissant. Les morceaux s'enchainent ne laissant aucun temps mort et ce, sous l'oeil de fait plus attentif de Mme Phil qui constate en dépit des conditions de concert, que tous les titres qu'elle aime, sont là en l'occurrence Driving Towards The Daylight, Midnight Blues de Gary Moore particulièrement émouvant, Slow Train, Sloe Gin (superbe !!!!!) et The Ballad Of John Henry moins axé sur le thérémine que du temps de BCC (version Live Over Europe).

Bona communique de temps à autre avec le public mais cela reste très laconique. Les soli se veulent être, ceci dit, un peu répétitifs voire même très conventionnels mais jamais ennuyeux. Le groupe a un son véritablement énorme, les musiciens se donnent la bourre et d'ailleurs l'un des grands moments concernera ce dialogue de percussions entre Lenny Castro et Tal Bergman. D'habitude, c'est le genre de truc qui me fait chier mais là, c'était véritablement très sympathique de voir ces deux musiciens confirmés s'amuser ainsi.

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Le final se veut être attrayant puisque Gerry O'Connor rejoint ses comparses sur scène pour un Mountain Time d'excellente facture qui s'étire sur une bonne dizaine de minutes.
Un excellent concert qui me fait dire que tous les quolibets lui étant adressés, n'ont pas lieu d'être justifiés. Merci de m'avoir lu.

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Message  bgibbons Lun 10 Mar - 11:33

Phil a écrit:NATCHEZ : St Ouen, Brasserie Biron, 31/3/13

Pour la seconde fois donc, je me rendais à un concert de Natchez qui n'a de cesse d'assurer la promotion de son nouvel opus intitulé Double Dose sorti l'an dernier.
Le concert est programmé à 18h et c'est donc vers 16h (je suis quelqu'un de prévoyant) que je me dirige vers la Brasserie Biron, un établissement soit dit en passant qui est ouvert depuis le début du siècle et qui offre un cadre assez désuet mais qui n'est pas sans manquer de charme.
Naturellement, le groupe est déjà présent et procède à l'installation de leur matériel sur la minuscule scène qui, à priori, ne leur permettra pas d'effectuer un show à la David Lee Roth.
Etant donc dans les premiers, je me permets de saluer les musiciens, de déguster la crêpe dégoulinante de confiture de fraise que Thierry, un des deux guitaristes du groupe m'a gentiment offerte et de discuter de choses et d'autres avec les quatre compères déjà affairés.

Vers 18h30, tout est enfin prêt. Le groupe démarre sur les chapeaux de roues avec un énergique Gimme All Your Lovin' des trois barbus, Steph du BSF, m'ayant entre-temps rejoint. Il est toujours aussi grand, le Steph et moi, toujours aussi petit. Thierry annonce que leur prestation sera en fait composée de trois sets qui réserveront de nombreuses surprises.
Le groupe articule son premier set autour de son répertoire personnel et de covers savamment exécutées. Ainsi au milieu du répertoire du combo rémois déjà très riche, nous avons droit à des covers interprétées avec maestria telles que You Really Got Me des Kinks, Gimme Three Steps de Lynyrd Skynyrd et Travelin' Man de Creedence Clearwater Revival. Le public est ravi, bien évidemment devant tant d'énergie déployée, une énergie communicative car celui-ci est particulièrement en verve. Take Me Home Tonite reconnaissable entre mille, grâce à son refrain accrocheur et fédérateur, suscite une vive participation des spectateurs puis Rock And Roll du Zep délivré dans une version particulièrement décapante. Je n'ai pas retenu tous les titres interprétés dans ce premier set mais à la limite, ce n'est pas ce qui semble le plus important, Manu me disant, il y a quelques heures que le groupe joue SANS set-list. Une ambiance bon enfant, comme on les aime. A l'image de ce groupe disponible pour ses fans.

Un premier set qui dure donc environ une petite heure, au terme duquel, le groupe s'accorde une pause d'environ 30 minutes pour souffler car autant dire que nos quatre amis ne font pas dans la demi-mesure et ce, malgré l'exiguité des lieux. André, le bassiste joue quasiment sur le rebord de la scène et décide, à un moment donné, de descendre la marche afin d'éviter toute chute éventuelle.
Bref, nous en profitons pour discuter avec Thierry, le guitariste-chanteur qui nous fait part de ses motivations et de ses passions quant à l'existence de Natchez.

Ca redémarre sur Sweet Home Alabama qui provoque l'enthousiasme tant ce morceau est de tout évidence l'archétype du rock sudiste avec Free Bird bien sûr. Manu le guitariste s'en donne à coeur joie en termes de solo tandis que Ben, dissimulé non pas derrière un énorme pilier mais carrément plaqué contre le mur du fond, respecte scrupuleusement l'esprit du morceau. Thierry doté d'une voix rocailleuse du plus bel effet, fait mouche à chaque fois. Sur ce deuxième set, Natchez s'attache à revisiter son répertoire plus ancien dont un Tais-Toi particulièrement enlevé, une certaine façon de combler la rareté de leurs premiers albums pour le plaisir des fans de la première heure. Un répertoire qui, il faut le dire, contient de forts accents "blackfootiens" ainsi que me le fait remarquer Steph. Ce dernier et Christian, leader du tribute Lizzy, Black Rose, sont aux anges et estiment que pour célébrer notre ravissement, des p'tites bibines s'imposent. Nous sommes accompagnés à distance par une femme que nous avons spontanément surnommée "La Marie" un petit être frêle, munie d'un méga-sandwich poulet-crudités qui brave les rigueurs hivernales d'un printemps qui n'a toujours pas daigné montrer le bout de son nez. Le groupe ne peut l'apercevoir puisqu'il lui tourne le dos. Simple Man, une des plus belles chansons de Skynyrd, résonne dans la petite brasserie et ces accords-là sont toujours synonymes, pour moi, d'une intense émotion et la version interprétée par Natchez hier soir, fut de toute beauté. Un grand moment. Le groupe s'accorde une deuxième pause bien méritée.

Le troisième set débute, me semble t-il, par un Chaman d'excellente facture.
Puis comme on est sur un mode d'improvisation, le groupe invite un guitariste asiatique virtuose prénommé Mar pour une version particulièrement réussie de Mary Had A Little Lamb de Buddy Guy repris plus tard par Stevie Ray Vaughan sur le Live Alive et un Johnny B. Goode survitaminé. Manu et Mar se renvoient tour à tour les solos. La grande classe, messieurs !!!!!! On poursuit sur un blues avec un guitariste talentueux qui ressemble un peu à Warren Haynes et un chanteur au timbre rauque, répondant au nom de Chris. La voix de ce dernier colle parfaitement à ce morceau qui s'étire sur une bonne dizaine de minutes. On enchaine sur trois reprises l'une de Trust, Antisocial et deux d'AC/DC, You Shook Me All Night Long et Highway To Hell interprétés dans une ambiance particulièrement festive que vous n'aurez peine à imaginer. Cela étant, il est temps de clore ce superbe concert par une version de Free Bird qui s'avèrera être d'anthologie, Manu s'engageant dans un solo absolument magnifique, solo qui respecte l'exacte trame de ce morceau mythique.
A l'issue du concert, Dédé vient recueillir nos impressions à chaud autour d'une p'tite bibine (bah oui, encore une). Ce faisant et ayant le sentiment d'avoir vu un excellent concert, je prends congé de tout ce p'tit monde sachant qu'avec tout ce que j'ai absorbé, le retour à Gagny-Plage sera certainement plus long que d'habitude, ce qui sera quand même un peu le cas.....



ahhh...NATCHEZ....que dire.....si ce n'est que c ' est un groupe génial et reconnu. ayant connu le groupe à ses débuts en 1987 et même avant ( les silvers), je suis heureux de constater une telle réussite en flêche depuis ces années. babach ( thierry) est un ami d ' enfance, on était dans la même classe au collège, on est voisin..j'ai meme connu leur 3 ème frère qui était leur batteur....longue vie aux NATCHEZ et let there be rock !
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